Dans un monde où l'estime de soi est souvent perçue comme un baromètre du bien-être, il est essentiel de différencier cette notion d’un développement personnel plus sain et constructif. L'estime de soi repose sur un jugement que nous portons sur nous-mêmes en fonction de divers critères : nos caractéristiques, nos possessions, nos savoirs, notre popularité, notre apparence ou encore nos réalisations. Ce jugement est subjectif et fluctue selon nos émotions, nos expériences et notre attention du moment. De plus, chacun autour de nous peut porter un jugement différent sur notre personne selon ses propres attentes, idées et états émotionnels.
À l’inverse, la confiance en soi repose sur l’expérience et la compétence. Elle est directement liée à notre capacité à faire face aux défis et à relever des épreuves avec succès. Contrairement à l’estime de soi, qui peut être influencée par des éléments extérieurs et subjectifs, la confiance en soi se construit progressivement à travers l’apprentissage, la répétition et l’acquisition de compétences. Une personne peut ainsi avoir une estime de soi fluctuante tout en ayant une grande confiance en ses capacités dans un domaine précis. Développer la confiance en soi permet donc d’agir malgré les doutes et d’affronter les obstacles avec résilience. Face à cette réalité, une approche plus bénéfique consiste à cesser d’évaluer notre propre valeur et plutôt à reconnaître nos forces et nos défis afin d'en tenir compte pour évoluer. Plutôt que de chercher à "se valoriser", l’enjeu est de tendre vers les valeurs fondamentales que nous chérissons. Il ne s'agit pas d’être une "bonne personne" selon des critères rigides et subjectifs, mais plutôt d’adopter une perspective de développement continu. Aider l'enfant a découvrir ses forces et ses défis Voici les 5 questions à poser à votre enfant afin de l'aider à identifier ses forces et ses défis:
Toutes ces questions encouragent l'enfant à réfléchir sur ses forces et ses défis tout en renforçant sa confiance en ses capacités. Un jeu pour l'aider C’est aussi dans l'optique d'aider l'enfant à se connaitre que le jeu "De quoi es-tu capable ?" a été conçu. Destiné aux jeunes de 7 ans et plus, cet outil leur permet de mieux comprendre leurs compétences socioémotionnelles en classant des énoncés de compétences selon qu’ils les perçoivent comme des forces ou des défis. En mettant l'accent sur l’acceptation et l’amélioration continue plutôt que sur une quête de validation externe, ce jeu encourage les enfants à mieux se connaître et à s’engager activement dans leur propre développement. En intégrant cette approche, parents et intervenants peuvent aider les jeunes à construire une vision plus réaliste et bienveillante d’eux-mêmes, basée sur l’action et la progression plutôt que sur un jugement figé. "De quoi es-tu capable ?" devient ainsi un allié précieux pour accompagner les enfants dans une démarche de croissance personnelle alignée avec leurs valeurs profondes.
0 Commentaires
Aider son enfant à sortir du rôle de victime : Comprendre et recadrer en jouant !Dans le quotidien des enfants âgés de 6 à 15 ans, il arrive qu’ils aient l’impression que les autres leur font exprès du mal. « Il l’a fait exprès pour me rendre triste ! » ou « Elle voulait vraiment me blesser ! » sont des phrases que beaucoup de parents entendent. Ce type de pensée, qui repose sur une tendance à la victimisation et à l’attribution d’intentions malveillantes aux autres, peut devenir problématique si elle n’est pas recadrée. Comprendre ce mécanisme permet d’accompagner son enfant vers une perception plus équilibrée des intentions des autres et d’éviter qu’il ne se sente impuissant face aux situations sociales.
Pourquoi mon enfant pense que les autres lui font exprès du mal ? Le fait d’attribuer des intentions malveillantes aux autres peut avoir plusieurs origines :
Pourquoi est-il essentiel de recadrer cette perception ? Si ces distorsions cognitives ne sont pas corrigées, elles peuvent engendrer plusieurs conséquences :
Explorer les autres intentions possibles Les enfants peuvent rapidement conclure à une mauvaise intention, alors que d’autres explications sont souvent plus plausibles :
Apprendre à envisager ces alternatives aide l’enfant à mieux interagir avec son entourage. Voici quelques questions pour l’aider à recadrer ses pensées :
Un jeu pour aider les enfants à mieux comprendre les intentions des autres Pour aider les parents et les intervenants à accompagner leur enfant, nous proposons un jeu éducatif basé sur la reformulation des situations conflictuelles. Chaque joueur tire une carte décrivant un conflit et doit imaginer plusieurs explications à la situation. L’enfant découvre ainsi qu’il existe différentes façons d’interpréter un événement et apprend à réguler ses réactions émotionnelles. Ce jeu ludique et interactif aide à :
Prêt à transformer la perception de votre enfant et à l’aider à grandir avec confiance ? Découvrez notre jeu et faites de chaque situation une opportunité d’apprentissage ! ![]() Dans ma clinique, il m'arrive souvent d'entendre des parents me poser la question suivante : qu'est-ce que je dois faire pour que mon enfant m'écoute et m’obéisse? Ma réponse à toutes les fois est la même: « Avant de chercher des solutions à la désobéissance, il est essentiel de comprendre ce qui se passe dans la tête de votre enfant. En effet, la compréhension empathique de votre enfant vous permettra d'avoir une réponse plus adaptée à ce que VOUS vivez avec LUI, car il y a autant de stratégies que de parents!!! Nos déchirements intérieurs En tant qu’humains, nous sommes constamment confrontés à un dilemme intérieur: d’une part, la nécessité de nous centrer sur nous-mêmes afin de combler nos propres attentes et besoins, et d’autre part, la nécessité de répondre aux attentes des autres afin de s’assurer de leur amour et de leur approbation afin que ceux-ci contribuent à combler nos propres attentes et besoins. La nature a fait en sorte que les enfants sont programmés par rapidement l’équation suivante: si mes proches dont je dépends ne m’aiment pas, me repoussent ou me rejettent, je ne vais pas survivre parce que j’ai besoin d’eux pour combler mes attentes et mes besoins. Donc afin de s’assurer de garder l’amour et l’attention nécessaire de leurs parents, les enfants sont prédisposés à répondre à leurs attentes. Considérant leur inclinaison à faire ce qu’il faut pour garder l’amour et l’approbation de ses proches, afin de s’assurer que ceux-ci contribueront à leur bien-être, nous devons nous demander ce qui pousse nos enfants à faire le contraire de ce que l’on s’attend d’eux ou les pousse à refuser de collaborer. Pourquoi alors ne collaborent-ils pas? Cinq grands facteurs expliquent la non-collaboration des enfants.
Etn conclusion
Contrairement à ce que l'on pourrait être porté de croire, l'enfant ne désobéi pas à son parent par méchanceté ou consciemment pour l'énerver ou lui faire du tors. Prendre le temps d'observer son enfant, ses réactions, ses motivations, ses émotions est une étape importante avant le choix et la mise en application de stratégies pour l'amener à collaborer. A-t'il des besoins non comblés? Vit-il quelque chose d'intense qui capte son intérêt? A-t'il compris l'importance de ce que je lui demande? A-t'il compris mon besoin? A t'il seulement oublié? Je vous invite à vous doter d'un carnet afin de noter vos observations. Celles-ci vous aideront à choisir les meilleures stratégies à adopter. Bonne récolte! Il est important de comprendre que l’opposition est un comportement de refus d’obtempérer de l’enfant qui est entrainé par des émotions négatives vécues par ce dernier. Qu’un enfant refuse de collaborer ou encore s’oppose à une demande faite par le parent est un processus normal d’individuation. C’est-à-dire qu’à travers ses refus, l’enfant tente de se découvrir, de se comprendre et de se définir.
Il est facile de reconnaitre ce processus d’opposition chez l’enfant de deux ans d’où l’appellation populaire du « terrible two». Toutefois, ce ne sera pas la première ni la dernière fois que le parent sera confronté à un refus de la part de sa progéniture. En effet, le processus d’individuation se poursuit jusqu’à la fin de l’adolescence et donc les comportements d’opposition peuvent persister au-delà de la petite enfance. Face aux comportements d’opposition de son enfant, un parent peut se sentir rapidement impuissant surtout lorsque l’enfant refuse de suivre des consignes visant à le protéger ou à lui éviter des ennuis. Ce sentiment d’impuissance peut même se transformer en colère, car le parent s’attend à une attitude de collaboration de l’enfant en retour de ses soins et de ses attentions. Voici quelques trucs pour vous aider à gérer l’opposition de votre enfant. 1- Développer votre compréhension empathique Le comportement d’opposition de l’enfant est l’expression extérieure de ce qu’il vit intérieurement. Ouvrez-vous à son monde intérieur. Tentez de nommer les émotions que vous croyez qu’il vit. Tentez de décoder ses pensées à travers son langage. 2- Renforcer l’image de soi de votre enfant Aider-le à découvrir ses forces, ses talents, ses goûts. Parler lui de ses qualités, de ce que vous appréciez de lui. Jouer avec lui. Aménager des moments et des espaces privilégiés avec lui. 3- Clarifier les attentes et mettre des limites claires Tenter le plus possible de préciser les règles du jeu avant que les situations d’opposition se présentent. Parlez de ce que vous vous attendez de voir plutôt que de ce que vous ne voulez pas voir. Expliquez les objectifs des règles ou de vos attentes. Préparez-vous à ce que votre enfant refuse et prévoyez des conséquences réalistes et applicables lorsqu’il y aura un refus d’obtempérer. 4- Discipliner avec ferme-bonté Votre enfant s’oppose, vous aviez clarifié vos attentes et vous avez prévenu des conséquences, donnez alors un seul et unique avertissement à votre enfant en nommant le comportement attendu et la conséquence. L’avertissement doit être court et précis. Ex.:« Je te rappelle que ma demande est que tu ranges tes jouets, tu sais que si ce n’est pas fait avant notre départ, à notre retour, je confisque pour deux jours les jouets qui seront restés sur le sol. » Si le refus persiste, n’argumentez pas, ne discutez pas, agissez. Avec le temps, l’enfant comprendra qu’il subira les conséquences à ses actes et cherchera à les éviter. 5- Apaiser les tensions Quand il y a de l’opposition, il est probable que la tension monte. Il est important d’apprendre à identifier votre état d’agitation intérieure et à prendre du recul. Il est essentiel d’éviter de nourrir l’opposition par l’argumentation. N’entrez pas dans le piège. Changez de pièce, prenez de grandes respirations et répétez-vous le mot calme à l’intérieur... Je vous invite à tenter d’appliquer ces trucs au quotidien pendant quelques semaines. Rassurez-vous si vous éprouvez de la difficulté, ces trucs requièrent l’acquisition de plusieurs compétences émotionnelles et des habiletés en communication interpersonnelle et ces savoir-faire ne sont pas innés. La bonne nouvelle est que ces compétences se développent avec un support et des exercices appropriés. N’hésitez donc surtout pas à me contacter pour avoir du coaching spécialisé dans le développement de compétences émotionnelles. |
AuteurDepuis toujours, je suis une passionnée de l'humain, de ce qu'il vit intérieurement et de sa façon d’interagir avec le monde qui l'entour. Archives
Février 2025
Catégories |
Navigation sur le siteACCUEIL
SERVICES Séances de coaching Évaluation du développement (GED) Atelier & Conférences FORMATION & SUPERVISION BOÎTE À OUTILS À PROPOS DE NOUS NOUS CONTACTER LocationNous suivre |
CE QUE LES CLIENTS DISENT DES SERVICES DE COACHING« Le suivi que j'ai fait avec Mélanie pour un problème d’anxiété m'a permis de me réconcilier avec moi-même et d’atteindre un certain niveau d'équilibre psychologique que je cherchais depuis plusieurs années, merci, ma chérie Mélanie. » |